Et si la surface de vos bureaux révélait bien plus que la simple taille de vos locaux ?
Au-delà des obligations légales, la réponse touche à des enjeux de confort, de productivité, de gestion des coûts, mais aussi de flexibilité face aux nouveaux modes de travail. Ainsi, le nombre de m² par personne au bureau est devenu un véritable levier stratégique pour les entreprises.
Télétravail, flex office, postes partagés... Les habitudes ont changé, et avec elles, la façon de penser l’aménagement des bureaux. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement de respecter quelques mètres carrés par salarié. L’enjeu est d’optimiser intelligemment chaque espace, en s’appuyant sur des données concrètes. Moins de mètres carrés gaspillés, plus d’efficacité au quotidien.
Aménager ses bureaux, ce n’est plus seulement une question de mètres carrés, c’est une vraie réflexion stratégique.
Le bureau n’est plus un lieu fixe pour tous. Le télétravail, le flex office et les espaces partagés ont transformé les usages. Résultat : certains postes restent inoccupés une partie de la semaine. Adapter les surfaces à ces nouvelles dynamiques devient donc essentiel.
Même sans surface minimale imposée, la loi exige des conditions de sécurité et de confort. Circulations dégagées, postes accessibles, ventilation suffisante… Des critères renforcés depuis la crise sanitaire. Ils attendent une vigilance accrue dans la répartition des espaces.
Mal dimensionner ses bureaux, c’est risquer l’inconfort, le bruit, voire la surcharge, autant de facteurs qui nuisent à la productivité. À l’inverse, des surfaces adaptées permettent d’optimiser les coûts, tout en favorisant le bien-être des équipes. D’où l’importance d’une approche raisonnée, basée sur les usages réels.
Contrairement à une idée reçue, le Code du travail ne fixe aucune surface minimale en mètres carrés par salarié. Ce n’est pas le texte de loi qui impose la fameuse règle des 10 m² par personne, mais des exigences plus générales.
L’article R4214‑22 du Code du travail stipule que les locaux et postes doivent offrir une liberté de mouvement suffisante et permettre d’accomplir les tâches sans risque pour la santé, la sécurité ou le bien-être.
En clair, l’employeur doit s’assurer que chaque salarié dispose d’un espace adapté à son activité, mais aucune surface chiffrée n’est imposée.
Même si la règle des 10 m² par poste n’est pas une obligation légale, elle figure dans la norme AFNOR NF X35-102. Celle-ci recommande :
Mais attention à l’interprétation : ces surfaces englobent généralement les espaces de circulation, les zones communes comme les toilettes, la machine à café, ou encore les espaces détente. Ce n’est donc pas 10 m² de surface "utile" au poste, mais une estimation globale par poste.
Dans les faits, si votre open space est bien aménagé, il est tout à fait possible d’être confortable avec 6 à 8 m² par personne. Et si vous optez pour une organisation en flex office, bien maîtrisée, avec des plannings rotatifs, vous pouvez descendre jusqu’à 5 m² par utilisateur actif sans compromettre l’usage ni le bien-être.
Plutôt que de raisonner uniquement en surface brute, posez-vous la question suivante :
Quel niveau de confort, de productivité et de collaboration souhaitez-vous favoriser ?
Par exemple :
Le bon calcul de l’aménagement des espaces de travail ne repose pas uniquement sur une division mathématique. Il faut distinguer les espaces réellement utilisés de la surface globale.
Le calcul de base est simple :
Surface totale du local ÷ nombre de postes = m² par personne
On commence souvent par diviser la superficie totale du local par le nombre de postes de travail. C’est une première estimation utile, mais encore trop approximative pour être réellement exploitable.
Attention à bien prendre en compte :
Ces zones peuvent représenter 30 à 50 % de la surface totale. Ne pas les comptabiliser fausserait l’évaluation réelle du nombre de m2 par personne au bureau.
Exemple concret :
Un open-space de 200m² brut pour 20 personnes = 10m²/pers. Mais en retirant les zones communes, on arrive à seulement 6m²/pers d'espace de travail effectif.
Cependant, si votre taux d’occupation réel dépasse 70 %, évitez de descendre sous les 8 m² par personne : cela augmente les risques de nuisances sonores, de baisse de concentration et de fatigue cognitive.
Ainsi :
Autre distinction essentielle : la surface brute (incluant murs, poteaux, dégagements techniques) n’est pas celle que vos équipes utilisent réellement. Pour un calcul juste,
Astuce : Utilisez des capteurs d’occupation ou des outils comme le logiciel flex office de Technis pour obtenir des données précises sur l’usage réel des espaces et éviter les approximations.
Optimiser l’espace ne revient pas à maximiser le nombre de postes au mètre carré.
C’est adopter une approche fonctionnelle et stratégique de l’aménagement, où chaque surface contribue à la performance collective. Avec une organisation adaptée aux usages réels, il est possible de concilier rationalisation des mètres carrés et qualité des conditions de travail.
Un bureau figé, c’est du passé. Aujourd’hui, place à la modularité.
Un bon aménagement, c’est un espace qui s’adapte à vos usages… pas l’inverse. Et si vous voulez aller plus loin, pourquoi ne pas faire évoluer vos bureaux vers un véritable bâtiment intelligent ?
Pas besoin d’un grand bureau pour être efficace. Mais il faut penser chaque détail :
Bien organiser son poste, c’est gagner en confort, mais aussi en maîtrise de l’espace.
Pour un pilotage précis, il vaut mieux des données que des suppositions. Les capteurs d’occupation, outils de comptage et plates-formes d’analyse vous donnent une vision claire de vos usages réels.
Ces solutions permettent de :
Il n’existe pas de règle unique, mais quelques repères et recommandations utiles :
Ces recommandations sont à adapter selon le taux de présence réel... et les habitudes de travail.
Optimiser le nombre de m² par personne au bureau, c’est allier confort, efficacité et maîtrise des coûts. En s’appuyant sur des données concrètes et des outils comme ceux de Technis, vous adaptez chaque m² en fonction des usages réels. Moins de gaspillage, plus d’agilité. Et si c’était le bon moment pour repenser vos espaces ?
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